VALERIE BELIN A LA MEP

Mercredi 4 juin, visite à la maison européenne de la photographie des expositions consacrées à Georges Rousse et Valérie Belin.
Impressions sur Georges Rousse :
julia : a aimé le quadrillage multicolore. c'est gai, ça fait penser à l'enfance.
daniel : sans explication on imagine une peinture sur un écran. on ne voit pas que c'est en relief. dans le documentaire, la caméra en se déplaçant nous montre comment les différents éléments peints dans la pièce se transforment en un disque parfait.
nadine : au début, c'est difficile de comprendre ce qu'on voit.
christophe : c'est joli, mais sans émotion. c'est un jeu de perspective intéressant.
on devine à travers son travail qu'il a eu une formation d'architecte.
Impressions sur Valérie Belin :
christophe : croustillant, appétissant...
très réaliste mais elle s'amuse elle aussi avec le regard du spectateur.
l'accrochage semble établir des liens entre les différentes séries (bodybuilders/moteurs : machines, métallisées... les métisses/voitures cassées : lisse/plié, écrasé. perfection/destruction. visage sans histoire/objet appelant au questionnement...)
lino Ventura disait qu'il détestait se faire maquiller. ambiguïté des portraits de mannequins entre photo et dessins (daniel remarquera les traits de pinceau qui dessinent les sourcils et christophe ceux des iris des yeux.)
sophie remarque que les photos de voitures nous appellent à nous interroger sur ce qui a pu se passer alors que les visages humains n'ont suscité de questions que sur l'apparence. l'objet exprime un rapport au temps que n'exprime pas les humains.
nadine : une façon de voir la peau, la finesse de l'image : on voit les pores de la peau, les rayures du tissage de la veste.
daniel : a préféré le contraste entre représentation des visages blancs et noirs. les mannequins (série métisses) évoquaient une certaine harmonie. apparence sophistiquée, assortiment des couleurs...
sophie : paquets de chips/masques de carnaval : échelle monumentale, rapport à la monstruosité.